Cette année, Notre Dame de la Garde souffle ces 800 bougies. C’est l’occasion de revenir sur l’histoire de cette basilique chère au cœur des Marseillais. Saviez-vous qu’il existe plusieurs représentations de la Vierge à l’Enfant. Présentations officielles avec les statues qui se sont succédées.
La statue monumentale dorée à la feuille d’or
Evidemment quand on lève les yeux, on salue la Vierge à l’Enfant qui scintille dans son habit d’or et veille sur Marseille. Mais cette statue est la 5ième du nom. Sa construction en 1870 a fait l’objet d’un concours remporté par l’architecte Eugène Lequesne. Dorée à la feuille tous les 5 ans, la Bonne Mère possède un escalier intérieur qui a été fermé car il est tortueux et difficile d’accès. Mais ceux qui ont eu la chance d’y accéder se souviennent avoir vu tout Marseille avec les yeux de la Vierge !
En bois, en argent, avec un bouquet
La première Vierge à l’Enfant date et remonte au 13ième siècle, alors que l’édifice est une chapelle. C’est une statue en bois que les fidèles appelaient Notre-Dame la Brune. Une copie existe, elle est située dans la chapelle latérale gauche de la Basilique. En 1651, la Vierge d’argent ou Vierge à l’ostensoir vient cohabiter avec la première statue. Au cours de la Révolution, les deux statues disparaissent. La Vierge à l’ostensoir est envoyée à la fonte. En 1807, un fidèle offre une statue en bois de Marie achetée aux enchères. Un bouquet a été ajouté pour fleurir sa main, d’où son nom La vierge au bouquet. Elle se trouve dans la crypte.
La seconde Vierge d’Argent
En 1837, l’artiste Chanuel réalise une nouvelle statue en argent de la Vierge. Vous pouvez l’admirer sur l’autel majeur de la Basilique. Elle a été couronnée en 1931 en présence de 49 évêques et du légat du pape le Cardinal Louis Maurin. Une copie de cette statue a été réalisée. Comme elle est beaucoup plus légère, c’est elle qui est portée lors de la procession le soir du 14 août.